Ces règles ont vocation à permettre l’élimination des entraves aux libertés de circulation qui restreignent l’exercice des activités économiques. Elles sont donc devenues un redoutable instrument pour contester les réglementations économiques des États membres. Toutefois, nombre de restrictions peuvent être justifiées par l’intérêt général lequel doit ainsi être concilié avec les exigences du marché.
Les règles des libertés de circulation participent de la formation d’un droit de l’économie sociale de marché.
L’ouvrage rend compte de ces défis en analysant la dimension stratégique des accords de partenariat commercial de l’Europe et des puissances du Pacifique en Asie du Sud-Est, puis en approfondissant l’étude des aspects novateurs des récents accords de l’UE avec le Canada et les pays de l’ASEAN, tels que le lien entre commerce et développement durable, ou l’établissement de mécanismes de règlement des litiges entre investisseurs et États.
Ces accords révèlent que l’Union s’appuie sur le levier de sa puissance commerciale, en particulier sur le poids de son marché unique, pour tenter de convaincre les pays tiers de reprendre à leur compte certaines valeurs et standards normatifs européens en matière sociale, de développement durable ou d’investissement, en même temps qu’elle s’emploie à mettre en œuvre une véritable stratégie asiatique à partir du pivot constitué par l’ASEAN.
6e édition
Franck Ceddaha
6e édition
Deux ambitions l’animent : permettre la libre circulation des travailleurs, assurer l’harmonisation des normes qui gouvernent l’activité salariée. A la libre circulation des travailleurs un titre premier est consacré. D’une liberté à la fois proclamée et contrôlée, les divers aspects sont étudiés, y compris ceux intéressant la situation des salariés « mis à disposition ». Des actions menées afin de permettre l’intégration du travailleur et de sa famille dans le pays d’accueil, la substance est examinée.
L’harmonisation des normes qui gouvernent l’activité salariée est appréciée sur le double terrain des relations individuelles et des relations collectives de travail. Les règles applicables à l’établissement, à l’exécution et à l’extinction du contrat de travail sont analysées avant que ne soient observés le mouvement syndical européen, le droit européen de la représentation du personnel. celui de la négociation collective et celui des conflits collectifs du travail.
Vous trouverez dans cet ouvrage toutes les réponses à vos questions sur : La circulation des hommes : Circulation des non-salariés – Circulation des salariés. L’unification des normes : Relations individuelles de travail – Relations collectives de travail.
4e édition actualisée
Nul ne peut ignorer que la contestation d’une facture d’électricité, la prise en charge d’une paire de lunettes, le transfert avorté d’un footballeur ou l’importation d’une liqueur de cassis ont donné lieu à ces grands arrêts qui façonnent l’Union européenne, tant dans ses aspects institutionnels que substantiels et dont il est proposé, dans cet ouvrage, une recension, une analyse, une mise en perspective.
Cet ouvrage couvre l’ensemble des programmes de droit institutionnel et de droit du contentieux de l’Union européenne, respectivement dispensés en L2 ou L3 et en M1. Il répond également aux attentes des candidats au CRFPA et aux concours administratifs.
9e édition
Points forts Des auteurs reconnus et spécialistes de la question – Des encadrés avec des extraits de jurisprudence et de textes légaux pour un accès direct aux documents Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable, les titres de la collection Manuel LGDJ sont imprimés sur papier 100% recyclé.
6e édition
A propos de l’ouvrage Droit complexe par la technicité et la densité des domaines régis et par la nature du processus d’intégration, par les réformes relatives aux procédures, le droit matériel de l’Union européenne demeure soumis à des principes et mécanismes précis et identifiables que l’auteure s’attache à expliquer et à mettre en évidence. L’ouvrage s’articule autour de deux grands axes : – les quatre libertés de mouvement, supports fondamentaux du marché intérieur : libre circulation des marchandises, des personnes, des travailleurs et des capitaux – l’espace concurrentiel, dont les règles sont applicables aux entreprises privées ou publiques ainsi qu’aux autorités nationales Il présente les développements législatifs et évolutions jurisprudentielles les plus récents.
Eloïse Hervé du Penhoat
Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la soli denté et l’égalité entre les femmes et les hommes ». Ces valeurs ont été identifiées et proclamées peu à peu, principalement grâce la Cour de justice, s’inspirant des traditions constitutionnelles communes aux États membres – et des instruments internationaux et européens de protection des droits de l’homme.
Mais elles ont été aussi promues grâce e l’action du Parlement européen, de la Commission européenne et au soutien des représentants des États membres qui leur ont donné leur contenu actuel. Les valeurs de l’Union sont plus qu’un engagement moral ou politique : elles sont du droit. Elles sont une condition juridique a la participation des États à l’Union européenne. Elles sont une exigence dans l’engagement de toute action publique, qui s’impose à l’Union elle-même et à ses États membres dans la mise en œuvre de leurs obligations européennes.
Elles constituent sans aucun doute une limite à l’exercice des pouvoirs, conformément à la définition de l’État de droit. Aujourd’hui, la crise économique et sanitaire que subit l’Union génère se plus profonde, identitaire, qui se manifeste en Europe par des tentations de replis, d’abandon des valeurs, prenant appui sur l’oubli de l’histoire et qui met à mal l’idée européenne et sa construction. Il est apparu par conséquent opportun de saisir l’occasion de la coopération franco-italienne existant depuis 2000 entre l’Université Paris Panthéon Sorbonne et l’Université de Florence, pour réunir chercheurs français et italiens autour des nombreuses questions que pose le thème des « Valeurs de l’Union européenne » : leur histoire, l’approfondissement de leur contenu, leur autonomie en droit de l’Union européenne, leur promotion et préservation par les institutions, les États, leur externalisation au sein des politiques extérieures, leur articulation avec les notions issues d’autres ordres juridiques, leur portée, leur pérennité, leur respect, leur sanction.
etc.
Ninon Forster
Fabrice Picod (Préfacier)
La responsabilité sans faute acquiert, au fil des arrêts rendus parla Cour de justice et le Tribunal, une consistance qui la fait apparaître comme une catégorie juridique regroupant plusieurs régimes de responsabilité dans lesquels la preuve d’une activité fautive des institutions de l’Union européenne ou de ses agents n’est pas nécessaire à l’engagement de sa responsabilité extracontractuelle. La responsabilité sans faute peine cependant à s’imposer comme une voie de droit effective à disposition des particuliers en raison, d’une part, des réticences du juge à la reconnaître expressément comme un principe de responsabilité extracontractuelle et, d’autre part, de l’interprétation rigoureuse des conditions de son bien-fondé.
L’analyse de sa nature, de son statut et de son identité enrichit à la fois la théorie générale de l’État et la théorie de l’intégration. D’un côté, les États membres ne sont pas extérieurs à l’Union : ils sont de l’Union et dans l’Union. De l’autre, l’Union est elle-même intégrée dans les États membres, comme en témoigne – au sein des ordres étatiques – l’émergence de « droits nationaux de l’intégration européenne ».
Cependant, la dynamique d’approfondissement ne neutralise pas les formes de résistance exprimées par des États et/ou nations, au nom d’une souveraineté et/ou d’une identité ancrée(s) dans leurs constitutions. Si l’État intégré n’est pas n’importe quel État, il ne correspond pas pour autant à une catégorie « monolithique ». Il n’y a pas un mode unique d’appartenance, de participation et d’intégration des États à l’Union.
En cela la « différenciation » entre les membres étatiques de l’Union traduit une réalité prégnante : tous les États membres ne partagent pas une volonté et une capacité d’intégration identiques.
Constance Chevallier-Govers, Anne Weyembergh
Il incarne en quelque sorte le passage d’une coopération judiciaire horizontale à une coopération verticale, marquée par une certaine supranationalité. Par delà l’instauration d’une figure symbolique forte annonçant l’avènement d’un pouvoir judiciaire européen, c’est toute une organisation, un arsenal juridique, des pratiques qui seront mises à l’épreuve. Ceci, dans le contexte paradoxal d’une remise en cause chronique des institutions européennes par les opinions publiques et du besoin imminent d’une lutte « à l’échelle européenne » contre la criminalité économique et financière.
Cet ouvrage pose la question de savoir si le Parquet européen constitue une véritable révolution, ouvrant la voie à une certaine fédéralisation de la justice pénale, ou une évolution plus modeste. Pour y répondre, il étudie avant tout la genèse de ce Parquet européen, de même que les longues et difficiles négociations qui lui ont donné corps. Il met en exergue l’originalité du résultat final de celles-ci, notamment le fait qu’il est fondé sur la coopération renforcée de 22 États membres de l’Union européenne.
Il se penche ensuite sur sa mise en œuvre, et ce à travers divers aspects, allant de la nomination du chef du Parquet européen aux relations avec les États tiers, en passant par les relations avec les autorités nationales et les agences ou autres organes de l’Union européenne. Le Parquet européen aura en effet d’importants pouvoirs mais devra agir en coopération étroite avec l’OLAF (l’Office européen de lutte antifraude), Eurojust (l’Agence européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale) et Europol (l’Office européen de police).
Cet ouvrage revient également sur certains grands enjeux que cette révolution/évolution au sein de l’espace judiciaire européen engendre au regard des droits fondamentaux. En effet, l’originalité du Parquet européen implique entre autres des modes de contrôle adaptés. Enfin, ce nouvel organe ne manquera certes pas d’évoluer, entre autres au plan des infractions relevant de sa compétence. C’est par ces perspectives d’avenir que l’ouvrage se clôt.
Il y a urgence ! Si les choses restent en l’état, de violentes confrontations sont inévitables car les conditions d’un dialogue fructueux entre institutions, secteurs économiques et société civile ne sont pas réunies. La zone de rupture dans laquelle nous entrons constitue une menace. Pour éviter le pire, il importe de réformer d’urgence la gouvernance de l’Union et de rétablir les conditions d’un dialogue entre des industries trop repliées sur elles-mêmes et des ONG trop souvent dans l’excès et la caricature.
7e édition
Ce manuel met à la portée de tous, candidats aux concours ou citoyens, l’histoire, les aspects institutionnels et les principales politiques de l’UE, illustrés d’exemples concrets. Les épreuves de connaissance sur l’Union européenne (UE) sont présentes dans plusieurs concours administratifs – instituts régionaux d’administration (IRA), École nationale d’administration (ENA), sous réserve de la réforme annoncée – et de nombreuses grandes écoles de management et de commerce.
Plus largement, l’Europe est une problématique fréquemment abordée dans les dissertations générales de ces concours, ainsi que dans les examens de nombreuses filières universitaires.
2e édition
C’est aujourd’hui plus du quart des décisions des juridictions supérieures qui est rendu au visa de ce texte. Subséquemment, la saisine du juge de Strasbourg tend à se banaliser. Les praticiens du droit ne peuvent plus faire l’économie d’une connaissance et d’une certaine maîtrise de cette branche du droit. L’ouvrage s’adresse à ces derniers ainsi qu’aux étudiants inscrits en droit, en administration économique et sociale, en administration publique, dans les instituts d’études juridiques ou politiques.
Il intéressera particulièrement ceux qui suivent un cours de libertés fondamentales ou envisagent de se spécialiser en droit et contentieux de la Convention européenne des droits de l’homme. Points forts – Tout sur cette matière et les débats qu’elle suscite – Réviser et faire un point actualisé
Caroline Mini, Eulalie Saïsset
Sur le plan économique, il protège les producteurs européens du « dumping climatique » en taxant le carbone importé au même niveau que leurs propres émissions. En dépit du caractère séduisant de cet instrument, sa mise en œuvre attendue pour 2023 se heurte à de nombreux défis techniques, économiques, juridiques et politiques, décryptés dans cet ouvrage. Fondé sur une analyse originale des réponses des acteurs industriels à la consultation européenne et sur de nombreux entretiens avec des porte-parole de l’industrie, ce livre apporte un éclairage précieux et didactique.
Il explique ainsi pourquoi les entreprises semblent si hésitantes à se saisir de ce qui semble être à première vue une opportunité de préserver leur compétitivité. Cette note s’adresse aux dirigeants d’entreprises, décideurs publics, chercheurs, étudiants et citoyens souhaitant comprendre le fonctionnement et les ambitions de ce nouvel instrument de tarification du carbone.
Mihaela Ailincai, Constance Chevallier-Govers, Vérane Edjaharian-Kanaa